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The Amazing Spider-Man 2 : le destin d’un héros

Alors que le souvenir de Tobey Maguire s’accroche, le réalisateur Marc Webb (500 jours ensemble), qui a entrepris la relance de cette saga deux ans auparavant avec son reboot The Amazing Spider Man, parvient enfin à nous faire oublier la précédente trilogie de Sam Raimi.

The Amazing Spider-Man 2 : le destin d’un héros signe un retour en fanfare pour le super-héros préféré des cours de récréation et des fans Marvel, une nouvelle virée à double lecture, aussi fidèle qu’attachante. L’homme araignée continue habilement de tisser sa toile avec cette suite au budget pharaonique (presque 200 millions de dollars!), un rôle dont le costume semble aujourd’hui comme fait sur-mesure pour Andrew Garfield.

L’heure est aux vérités pour Peter Parker, celles qui fâchent ou hantent longtemps, et le jeune homme en phase de devenir adulte doit, dans ce second opus, faire réellement face à son destin. Une vie hors norme pour des responsabilités en rafales. Un sort où, faute de conciliation viable sur le long terme, un choix doit s’opérer entre l’adulé Spider-Man et l’amoureux incertain Peter Parker. Un ultimatum à perte réelle pour celui qui jusqu’alors pensait naïvement pouvoir s’investir sur les deux tableaux et tout mener de front.

C’est la ville de New-York, celle-là même qui a vu naître Spider-Man lorsque l’étudiant Peter Parker (Andrew Garfield) piqué par une araignée mutante s’est transformé en super-héros, qui est à nouveau témoin privilégié des aventures du super-héros. Allié et protecteur fidèle de la grande pomme, Spider-Man va aujourd’hui y vivre ses heures les plus sombres, affrontant coup sur coup trois ennemis coriaces reliés par Oscorp (Électro, le Bouffon Vert et Rhino) et essuyant à nouveau une tragique disparition.

Alternant avec humour romance et scènes d’action, Marc Webb étale une mécanique parallèle bien huilée. The Amazing Spider-Man 2 : le destin d’un héros s’amuse et embraye franchement, réjouissant son audience, un paradoxe quand son héros doit, pour sa part, apprendre à freiner ses ardeurs. Un apprentissage constant pour ce surhomme tout juste sorti de l’adolescence et dont les nuances s’affichent plus clairement.

Des peines d’un amour tourmenté au devoir de protection sur NYC, Spider-Man se déséquilibre et dévoile une belle noirceur. Justement mené par ses acteurs (dont l’impeccable duo Emma Stone, Andrew Garfield) Spider-Man continue ses majestueuses envolées, manquant parfois d’étayer de trop son récit mais délivrant une prestation dans la plus pure veine du divertissement. Vivement la suite !

À noter que la B.O. du film a été confiée au compositeur Hans Zimmer en collaboration avec Pharrell Williams et Johnny Marr (The Smith). Voir notre article sur la B.O. de Spider-Man 2.