Alors que les super-héros envahissent les salles de cinéma, les mutants Marvel ne font pas office d’exception et entendent bien dépasser de nouvelles limites spatio-temporelles avec ce septième volet.
Avec sept films en une quinzaine d’années, les X-Men ne chôment pas et ne craignent ni l’agacement ni l’essoufflement. Une tactique confiante et invasive qui, pour le coup, leur réussit bien. De retour avec ce septième volet de leurs aventures, les X-Men continuent d’assurer la survie de la franchise et surpassent même les attentes.
Réalisé par Bryan Singer (aux commandes des deux premiers opus de la saga), X-Men : Days Of Future Past mêle brillamment grand spectacle et script tortueux. Une expédition périlleuse attend ainsi des mutants menacés dans un futur proche par les Sentinelles, créatures anti-mutants formées par l’homme pour les exterminer.
En marge, les mutants décident en dernier recours d’envoyer Wolverine (Hugh Jackman) dans le passé pour éviter la capture de Mystique (Jennifer Lawrence), prise décisive qui a offerte aux humains l’opportunité d’étudier son ADN et de fabriquer ces armes Sentinelles. Un retour dans les seventies déterminant et qui offre une toute nouvelle jeunesse à certains personnages. L’occasion de découvrir Professeur X (James McAvoy/Patrick Stewart) ou encore Magneto (Michael Fassbender/Ian McKellen) jeunes, mais aussi d’intégrer de nouvelles recrues comme Bolivar Trask (Peter Dinklage) ou Bishop (Omar Sy).
Ambitieux, Bryan Singer déjoue les machines tueuses d’une main de maître, avec fluidité et panache, dans ce septième et époustouflant volet. Doté d’un humour poilant par instant et d’effets visuels détonants, X-Men : Days Of Future Past apporte toute la noirceur et la maturité nécessaire à cette franchise davantage pour une cible jeune adulte. Une note tragique relevant audacieusement le discours profondément humaniste du film, probablement l’un des meilleurs représentant des mutants à ce jour.