Parce que la vie ne peut pas être qu’une fête, Seth Rogen et Zac Efron vont devoir accepter de grandir, ensemble ou séparément.
Nouvelle comédie de Nicholas Stoller (5 ans de réflexion, Sans Sarah rien ne va), Nos pires voisins extériorise avec un humour adolescent les nombreuses peurs relatives au passage à l’âge adulte. Usant de gags et de vannes faciles, Nos pires voisins n’entend pas révolutionner le genre mais déploie une énergie folle à malmener son duo phare, composé des immatures Seth Rogen et Zac Efron.
Co-écrit, produit et interprété par Seth Rogen, Nos pires voisins s’inspire grandement de l’humour de son maître à penser Judd Apatow, sans pour autant parvenir à son efficacité. Volontaire, l’impressionnant casting semble privilégier l’improvisation et mène joyeusement la danse. Avec une décennie d’écart, Seth Rogen et Zac Efron incarnent deux modes de vie opposés mais surtout deux caps à franchir.
Nouveaux voisins mais surtout meilleurs ennemis, la cohabitation entre Seth Rogen et Zac Efron n’est pas de tout repos. Trentenaire et jeune père de famille, Seth Rogen ne s’attendait pas en devenant propriétaire avec sa femme d’une grande maison à ce que leurs voisins direct soient une confrérie étudiante. Une sorte de temple de la fête et de la déconne dirigé passionnément par le sculptural chef de bande Zac Efron.
Une guerre de voisinage plutôt divertissante quoique trop paresseuse et très marquée par la culture américaine avec une fraternité au centre de l’intrigue. Un petit budget (moins de 20 millions de dollars) et de grandes attentes pour ce film qui espère marquer votre été. Nos pires voisins aura toutefois le mérite de vous détendre et de réunir en salles les admirateurs(trices) du jeu (d’abdominaux) de Zac Efron et les inconditionnels(elles) de l’humour potache de Seth Rogen.