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Diana, d’Oliver Hirschbiegel

Double crash pour la princesse au brushing parfait

Avec ce biopic, le réalisateur Oliver Hirschbiegel (“La chute”) s’engage à lever le voile sur les deux dernières années de la vie de Diana. Une période post divorce pour celle qui aurait pu devenir Reine d’Angleterre, et surtout le temps d’un amour impossible avec celui qu’elle s’acharnait à garder loin des flashs, le chirurgien pakistanais Hasnat Khan (Naveen Andrews).

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Du conte de fée à la tragédie, “Diana » dresse un portrait paresseux d’une femme au bonheur incertain. Laissant de côté la « Lady”, le film tente d’humaniser cette icône et d’effacer son empreinte encore bien ancrée dans la mémoire collective. Loin du succès escompté, le film n’imaginait certainement pas faire un tel bide au Royaume-Uni et l’on avoue qu’ailleurs la tendance est également au Diana-bashing. Un acharnement souvent justifié pour ce film de dame aux allures de fillettes.

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“Diana » se perd dans un costume bien trop grand, une peu comme Naomi Watts, potiche grimée voire soumise qui rame durement pour ne pas couler avec les autres, et pour qui l’Oscar semble pourtant s’éloigner. Quand la mort se pare de diamants, le résultat n’est pas royal mais plutôt du niveau d’un téléfilm à l’eau de rose. Un sujet racoleur, juste bon pour alimenter la même presse voyeuriste que le film dénonce timidement.

Peu d’idées, linéaire et redondant, le film joue les entremetteurs pour ce couple d’acteurs à l’alchimie faiblarde. Un film anecdotique, au mimétisme agaçant et qui ternie d’avantage l’image de cette femme qu’il lui donne matière. “Diana » devient ainsi un flop en grandes pompes, un feuilleton plombant à regarder avec un bol de verveine et une petite laine.

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